Séance de Somatothérapie ou Chi Nei Tsang ?
J’ai envie d’éclairer votre choix ou votre questionnement sur ces deux opportunités. Parfois même, vous vous demandez si ce que vous avez reçu est bien de la somatothérapie ou du Chi Nei Tsang.
Dans un premier temps, je vous confirme que le Chi Nei Tsang, massage du ventre, est un vrai soin à part entière. Il offre une grande attention à l’ensemble de vos organes par une invitation à se détoxifier, se nettoyer et à se régénérer. La médecine chinoise taoïste nous engage d’ailleurs à sourire à nos organes. A chaque fois, c’est une autorisation demandée à votre corps, une douceur et une délicatesse déployée vers vous avec grand respect. Accepter le toucher sur son ventre n’est pas rien. De plus en plus reconnu, vous êtes nombreux à venir vers moi afin de prendre soin pour un bienfait global dans l’attention à vous-même et de votre qualité de vie. Il est excellent de profiter des changements de saison pour renforcer les organes phares de chacune d’elles. Il est également un complément efficace d’une séance d’acupuncture.
Une séance de somatothérapie, s’apparente souvent à un massage de bien-être dans un premier temps. Cependant, vous sentez vite de votre corps combien il est un soin de tout votre être. Les blocages, les douleurs vous révèlent ou confirment vos postures face à la vie. Vous en prenez encore plus conscience grâce à la matière de votre corps, vous aménagez les changements à votre mesure et votre corps vous montre le chemin en quelque sorte. J’essaie de vous donner des exemples : vos cervicales sont souvent douloureuses et vous vous rendez-compte que le toucher les délasse. Votre corps l’apprécie lui-aussi et s’en souvient. Vous pourrez alors y apporter une attention différente, en prendre soin, prendre le temps de vous appuyer sur un repose-tête, vous apercevoir que vous pouvez aussi vous reposer sur les autres, sentir vos freins et vos avancées à cela, libérer les émotions qui accompagnent les douleurs.
Parfois, c’est aussi se reconnecter à ce corps oublié qui est dur au mal. C’est commencer à se redresser, libérer son plexus et regarder la vie sous un autre angle. C’est aussi laisser revenir des souvenirs ou des images qui ne seraient pas forcément venus par la parole. Le corps vous surprend alors dans sa capacité d’auto-guérison. Vous pourriez vous -mêmes témoigner de vos transformations ou tout simplement accepter là où vous en êtes avec respect et amour de vous.
Et enfin, dans cet article plus long qu’à l’ordinaire, j’ajouterai que ma pratique se vit dans le moment présent et qu’il est doux de se laisser porter par le moment de votre rendez-vous qui est toujours juste et vous respecte.
« Il n’y a rien de plus fort au monde que la douceur… » Han Suyin (1917-2012)